Réunie ce matin en présence du ministre sortant de la santé Firas Abiad, la commission de la santé, du travail et des affaires sociales a appelé à la déclaration d’un état d’urgence face à l’épidémie de choléra qui touche actuellement le Liban.

Le président de la commission Bilal Abdullah a salué les efforts du ministère de la santé notamment pour mettre en place les structures nécessaires dans la Békaa notamment à Bar Elias où un hôpital de campagne a été installé en faveur des réfugiés syriens et au Nord du Liban.

Il a aussi révélé qu’un lot de 13 400 vaccins a été donné par la France et que les autorités libanaises ont commencé une campagne de vaccination dans les zones touchées par l’épidémie. 600 000 vaccins fournis par l’OMS et financés par le HCR arriveront également au cours des prochains jours.

Des mesures préventives en coopération avec le ministère de l’Énergie, de l’office des l’eau et du Conseil du développement et de la reconstruction ont été également mises en place. Une réunion aura lieu la semaine prochaine pour discuter de leur impact face à l’épidémie.

Parallèlement une campagne de sensibilisation avec la distribution de chlore se poursuit.

Le Ministère de l’intérieur sera, de son côté, chargé de la surveillance des réserves d’eau.

Aussi, la commission parlementaire de la santé publique, du travail et des affaires sociales a publié une série de recommandations, comme la déclaration d’un état d’urgence dans tous les ministères et départements concernés par la lutte contre l’épidémie et bénéficiant de l’expérience du Liban dans la pandémie liée au Corona.

Parallèlement, la commission a demandé aux autorités libanaise de faire pression sur l’UNICEF et le HCR pour régler au plus vite la question des déplacés syriens présents au Liban et sans directement faire allusion, favoriser leur retour en Syrie.

Il s’agit aussi de prioritiser la fourniture de courant aux stations de traitement des eaux, d’intensifier l’analyse des eaux y compris au niveau des sources non officielles et des légumes via les laboratoires agréés.

Côté médical, la priorité d’équiper les hôpitaux publics puis privés face à la maladie devrait se poursuivre, les organisations internationales devant fournir les vaccins nécessaires aux déplacés syriens et aux camps palestiniens. 

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