La pénurie de médicaments touche déjà le Liban, soulignent de nombreux observateurs. Parallèlement, les importateurs de médicaments indiquent actuellement écouler leurs derniers stocks et avertissent d’une aggravation prochaine de la crise pour ce mois de juin.

En cause, l’incapacité de la Banque du Liban à payer les arriérés des importations de médicaments depuis plusieurs mois, une dette qui représenterait près de 600 millions de dollars déjà vis-à-vis des fabricants de médicaments. Manqueraient déjà déjà sur le marché, outre le paracétamol depuis un certain nombre de mois, des médicaments critiques dont ceux servant aux chimiothérapies ou encore certains traitements endocriniens.

Pour sa part, le ministère de la santé appelle la Banque du Liban à régler ces arriérés ce que refuserait, selon certaines sources, le gouverneur de la Banque du Liban qui estime qu’il s’agit à ne pas toucher aux réserves obligatoires de la banque centrale et qui lui renvoie la balle.

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