Dans une interview publiée par le An Nahar, le Président de l’Association des Banques du Liban Salim Sfeir, estime qu’il n’y aucun problème pour les banques, juste quelques problèmes logistiques.

Ainsi, pas besoin de les mettre en faillite, pas besoin d’en fusionner. Toutes les situations par lesquelles elles passent sont mises sur le dos de l’état et de la dette publique, comme si les banques justement n’avaient pas, au final favorisé cet endettement public.

Mais si tout va bien, aucun souci, que les banques – à commencer par la Bank of Beirut – commencent donc à permettre aux déposants de disposer librement de leurs fonds. Le contrôle des capitaux était juste pour éviter une panique bancaire, selon lui. Rien de grave donc…

La crise, c’est la faute de l’état, c’est la faute des révolutionnaires du 17 octobre, c’est à cause des gens, de la population, et même c’est la faute des déposants, Vous reprendrez bien des biscuits, Marie Antoinette.
La crise c’est en effet les autres, ce n’est jamais les banques, ni les politiques qu’elles ont menées, ou encore moins leurs hommes politiques-actionnaires comme pour oublier bien vite la politique des taux d’intérêts élevés, les difficultés sectorielles notamment dans lesquels les banques ont notablement investi comme le secteur de l’immobilier, le transfert des capitaux de certains responsables dès 2017, le fait qu’elles aient investi et conseillé à leur honorables clientèles des produits financiers fabuleux … comme Madoff.

À la fin, Salim Sfeir, c’est un peu le Plastic Bertrand des années 2020 au Liban, cela plane tellement haut pour lui qu’on se demande bien ce qu’il a pu fumer… Mais attention à la chute, tout de même!

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