Onze universités libanaises ont appelé le gouvernement à les aider face à un possible effondrement, notant l’impact catastrophique de la situation économique sur la société locale.

Parmi ces universités, l’American University of Beirut, l’USJ, la Beirut Arab University, la Sagesse, le LAU, la Haigazian University, l’USEK, le NDU, la Islamic University of Lebanon, l’Université de Balamand et l’Université Antonine.

Ils appellent ainsi le gouvernement et plus précisément le ministère de l’éducation à cesser de marginaliser les universités libanaises dans les prises de décisions les concernant, notamment en ignorant leurs recommandations quant à l’attribution de licence d’exercice à des universités pour l’ouverture de nouvelles branches ou de nouveaux départements. Les autorités doivent appliquer les lois déjà existantes régissant le secteur, rappellent-elles.

Ils appellent à la nomination d’un directeur général pour l’éducation supérieur qui doit décider de la mise en place d’une centaine de programmes, des décisions jusqu’à présent bloquées.

Les universités dénoncent également l’association des banques du Liban qui a unilatéralement imposé un contrôle des capitaux en novembre dernier. Ces restrictions sur les comptes des universités devraient être levées.

Pour rappel, ces établissements font face à de nombreuses difficultés financières certaines ayant été forcées à se séparer d’un grand nombre d’employés dont des enseignants voire même du personnel de santé pour celles qui possèdent des établissements de santé.

Si ces blocages persistent, note le communiqué, les universités devront continuer à renvoyer du personnel.