Le Président de la République, le Général Michel Aoun en compagnie du premier ministre désigné Mustapha Adib. Crédit Photo: Dalati & Nohra
Le Président de la République, le Général Michel Aoun en compagnie du premier ministre désigné Mustapha Adib. Crédit Photo: Dalati & Nohra

Alors que s’achève ce jeudi le délai imposé par la communauté internationale pour la formation du prochain gouvernement, le premier ministre désigné Mustafa Adib s’était rendu au Palais Présidentiel de Baabda.

Certaines informations suggéraient alors qu’il présenterait alors un projet de cabinet constitué par 14 ministres, un projet, dit-on, suggéré par Azim Mikati, neveu de l’ancien premier ministre Nagib Mitaki, qui excluait les partis politiques dits traditionnels.

Cependant, Mustafa Adib faisait face au refus de la présidence de la république. Le chef de l’état menaçait alors de retoquer ce cabinet. Le Premier Ministre désigné a donc quitté le Palais Présidentiel de Baabda afin de mener de nouvelles consultations.

Les choses semblaient s’arranger pour que puisse être formé le gouvernement dès ce lundi, avec notamment la fin de l’exigence du Président du Parlement Nabih Berri à obtenir le ministère des finances.

Les manoeuvres politiques ont repris ensuite. Le Courant du Futur de l’ancien premier ministre Saad Hariri aurait fait ainsi savoir sa préférence à la formation d’un gouvernement de spécialistes qui sera en charge d’appliquer la feuille de route française.

Quant au Président de la République, il aurait appelé à une réunion des présidents des groupes parlementaires pour entendre et échanger leurs points de vue.

Certaines sources indiquent que le chef de l’état, le général Aoun serait plutôt enclin à la formation d’un gouvernement de 20 à 24 membres dans lequel le ministère des finances et le ministère de l’intérieur reviendrait à son quota.