Le siège de l'Association des Banques du Liban (ABL). Crédit Photo: NNA.
Le siège de l'Association des Banques du Liban (ABL). Crédit Photo: NNA.

Un communiqué de l’Association des Banques du Liban (ABL) estime que la restructuration de la dette libanaise doit se faire avec les détenteurs d’obligations “spécialement les fonds étrangers qui ont montré être prêts à négocier”.

Ce communiqué intervient alors que l’Association des Banques du Liban avait estimé nécessaire le paiement des obligations libanaises pour un montant de 1.2 milliards de dollars arrivant à échéance le 9 mars prochain et que la ministre de la justice, Marie Claude Najm a demandé l’ouverture d’une enquête concernant la vente par les banques libanaises d’importantes sommes des tranches arrivant à maturité, à de 2 fonds en particuliers, Ashmore Group et Fidelity Group.

Selon certaines informations, ces derniers tenteraient de faire pression sur les autorités libanaises alors que celles-ci envisagent d’annoncer un défaut de paiement. Les banques libanaises tenteraient ainsi également de faire ainsi pression sur les autorités afin de voir les obligations libanaises être honorées, et ainsi probablement de financer une partie de l’augmentation de leurs capitaux, conformément à une demande déjà véhiculée par l’Association des Banques du Liban (ABL).

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L’Association des Banques du Liban fait face à de nombreuses critiques depuis le début de la crise des dollars, pénurie de billets verts nécessaires à l’achat de matières premières.

Ainsi pour faire face à un possible défaut de paiement, la Banque du Liban avait décidé de hausser le capital des banques à 20% de leurs actifs. Certaines d’entre elles rencontrent de nombreuses difficultés pour y procéder et tenteraient ainsi d’obtenir le remboursement par l’état des obligations libanaises arrivant à échéance.

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