Les familles des victimes de l’explosion du Port de Beyrouth ont poussé à la démission leur porteparole ce samedi, après que ce dernier ait demandé le renvoi du juge Tarek Bitar, en charge de l’enquête et suite à aux incidents de Tayyouneh, ce vendredi.

Pour rappel, le mouvement Amal, appuyé par le Hezbollah a vu une de ses principales figures, l’ancien ministre des finances, Ali Hassan Khalil, faire l’objet d’un mandat d’arrêt après qu’il ne se soit pas déplacé pour son rendez-vous judiciaire, ce lundi dernier et après le rejet du recour présenté par plusieurs anciens ministres ce vendredi par la cour de cassation.

Ibrahim Hoteit, dont le frère avait été tué par l’explosion du 4 aout 2020, avait ainsi appelé par une vidéo le juge à démissionner. Des rumeurs faisaient état de possibles menaces à son encontre, alors que d’autres utilisateurs notaient qu’il aurait pu parler sous contraite, ce qu’il dément, indiquant avoir agi par peur d’une nouvelle guerre civile avant d’annoncer sa démission.

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