L’association des propriétaires d’hôpitaux privés a dénoncé par un communiqué les coupures de courant subies par 2 établissements hospitaliers suite à une décision de l’EDL.

La compagnie publique exige ainsi le versement des factures en espèces et non via chèque.

L’association estime ainsi “cette mesure irresponsable d’une institution officielle est tout à fait inacceptable, d’autant plus que l’Etat paie les frais hospitaliers selon des virements bancaires et non en espèces”.

Les hôpitaux en appelle au Premier ministre et au ministre de l’Energie afin qu’ils interviennent “pour arrêter ces pratiques immédiatement et accepter les chèques comme moyen de paiement des factures de la compagnie d’électricité dans toutes les régions libanaises.”

Cette information intervient alors que l’EDL devrait prochainement débuter la collecte des premières factures depuis la hausse du prix de l’électricité au mois de novembre. Ainsi, le prix au kilowatt heure est passé à 10 cents pour les premiers 100 kilowatts puis à 28 cents pour les suivants, sur base du taux de la plateforme électronique Sayrafa de la Banque du Liban. Celle-ci étant actuellement de 44 100 LL/USD alors que la parité au marché noir a dépassé les 80 000 LL/USD, le coût réel du kilowatts est de 5.5 cents pour les 100 premiers et 15 cents pour les suivants, toujours lui du coût de production de l’EDL estimé à 17 cents. La compagnie publique fait également face au refus de la Banque du Liban à accorder les devises nécessaires à l’achat des carburants et du matériel de réparation de ses infrastructures, exigeant le versement d’espèces et non le transfert d’argent.

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