Par Boualem Snaoui, militant syndical, associatif et politique.

Les intertitres sont de la rédaction de www.madaniya.info

Avec Kamel Daoud, on aura tout vu. Bien que l’on peut penser que cela relève de sa vie privée, l’auteur de «Tant que la femme sera emprisonnée, nous ne serons pas libres» a été condamné le 13 octobre 2019 par le tribunal correctionnel d’Oran (Algérie) à trois mois de prison avec sursis et 20.000 dinars d’amende pour coups et blessures envers sa femme.  

Coqueluche du cénacle nombriliste parisien, ce grand donneur de leçons devant l’éternel s’est révélé être ce qu’il n’a jamais cessé d’être: un horrible macho recouvert d’un vernis de modernité. Le défenseur de “la femme musulmane”, l’ex islamiste a retrouvé (génétiquement ???) ses convictions premières. 

A la presse qui a rapporté l’information, en publiant les conclusions du jugement de sa condamnation, il répond par un tweet, en gesticulant, que ce n’est que de «la diffamation».  Il ne conteste donc pas l’authenticité du jugement, et n’évoque pas de dénonciation calomnieuse. « Le corps de la femme est la faiblesse qu’il veut effacer » ??? Chronique de K. Daoud du 8 avril 2013.

Retour sur ce sinistre personnage.    

1 – Le parcours sinueux d’un ancien islamiste à l’athéisme lucratif pan capitaliste. Un Azrem (serpent en langue berbère)

Pour mes lectures estivales je me suis fait violence, en glissant dans mes bagages les 464 pages de chroniques (2010-2016) publiées par Kamel Daoud chez Actes Sud. 

Je dois avouer ne pas avoir dépensé le moindre kopeck pour accéder aux écrits de cet ancien islamiste qui, quand cela est devenu lucratif, a découvert que « Dieu est athée ». Pas question donc de donner un centime de droits d’auteur à cette nouvelle, icône heureuse de nourrir l’orientalisme des néoconservateurs «atlantistes». 

Un orientalisme qui est l’une des misères de l’histoire du monde arabe, un travers si bien dénoncé par notre merveilleux Edward Saïd. 

J’ouvre ce livre, juste après avoir lu le dernier chef d’œuvre de Jean Ziegler: Le capitalisme expliqué à ma petite fille, publié aux éditions du Seuil.  Le hasard, pour une fois, a bien fait les choses, lire le manuel de la générosité et de l’altruisme juste avant le grand traité de l’égoïsme, met les idées à leur vraie place. Entre les deux livres, il y a un fossé, une tranchée genre 14/18. 

Daoud dangereux, peu fiable et néo-prosélyte comme tous les repentis, fait la promotion du capital, et du libéralisme qui est son corolaire. Ziegler, lucide et généreux, dénonce ce monde de la finance sans lois et ses mortels ravages sur l’humanité. Deux mondes différents, et même opposés. Vieux baroudeur entre les destins de l’humanité, Jean Ziegler a vu trop d’hommes mourir, de faim et de guerre, pour un même effet, savoir que le libéralisme c’est la mort des pauvres, des peuples «en trop». De ceux qui gênent. Kamel Daoud, à l’opposé, regrette l’absence d’un «capitalisme fort, de patronats puissants et créateurs de plus-values».

Une drôle de sensation m’habite, celle d’un barreur dans la nuit qui sait qu’il va croiser un iceberg. Daoud se dit Algérien, un peu comme moi, mais je ne retrouve en lui rien de notre bien commun, cet homme est de glace, froid et transparent. Du coup, je me sens Algérien comme Jean Ziegler. Alors que Daoud, tenancier de sa petite boutique «d’algérianité» vante une camelote de qualité «made in China» pour séduire les colons jamais guéris de Saint Germain des prés.

2 – Netanyahou et Le Pen auraient rêvé de l’inventer

C’est l’histoire dans l’autre sens, jadis c’est le «blanc» séduisait l’indigène avec de la verroterie. Au risque de perdre ses lecteurs, qui le prennent pour ce qu’il n’est pas, Daoud doit continuer de se poser en «Algérien», c’est son filon en or. Pensez donc, un Algérie musulman et athée, Arabe qui déteste les Arabes et qui parle de tout cela «sans langue de bois», Netanyahou et Le Pen auraient rêvé de l’inventer. 

Pourtant, il est bel et bien là. Alors qu’il n’est qu’un ersatz de BHL, une tête de gondole pour vendre des livres que personne ne lit, c’est-à-dire beaucoup de bruit pour rien, le vent de la barbe à papa. Lectures faites, je persiste et comprends mieux pourquoi Jean Ziegler n’est jamais promu par les médias qui se proclament « grands ».

Invité à la télévision, Kamel Daoud est traité comme un saint, le tenant de la nouvelle lumière et du savoir avancé. Aux yeux des gogos ce réactionnaire il est «moderne» et «révolutionnaire». C’est donc sans contradicteurs qu’il déroule sa pelote de lieux communs, l’image du bon nègre Banania qu’attendent les « néocons ». 

Récemment je l’ai aperçu sur une chaîne algérienne, avec toujours la même posture du penseur couché, criant: «Je sais me défendre». Cependant, on ne sait contre quoi il se défend.

Questionné sur l’invitation de Daoud, le nouveau commandeur, à l’ambassade de France lors de son passage en Algérie, Emmanuel  Macron a répondu qu’il «veut entendre tout le monde». Le Président français considère-t-il que Daoud c’est tout le monde ? Où tous ceux qui résident dans le jardin des puissants ?

Pour revenir à ce qui n’est pas de la littérature, disons que dans son livre Daoud nous invite à découvrir, ou redécouvrir, la crème de ses près de 2000 textes écrits entre 2010 et 2016. Que seraient, nous affirme-t-il, les positions «des journaux et des élites contestataires». 

Cette position est lacunaire puisque ce Don Quichotte algérien ne nous dit jamais ce qu’il conteste. Il n’a pas besoin d’exprimer de s’attacher aux détails du vrai: il est l’élite à lui seul, et doit être cru sur parole. Mais, patatras Daoud, par le contenu de son opus, atteint un objectif imprévu. 

Preuve à l’appui – l’existence de son livre -, il démontre que la censure qu’il prétend combattre n’existe pas en Algérie. En effet, comment publier impunément (et c’est tant mieux), autant de saloperies sur un peuple et un pays « qui manquaient de la liberté de dire, de lire ou de regarder ». Sacré Daoud, ce Daoud sacré.

 Si sa plume se fluidifie miraculeusement contre «l’arabe et sa langue», «le musulman», et «l’Algérie», cela ne l’empêche pas de célébrer les «Printemps» alors qu’eux aussi sont censés être arabes. Il glorifie les révoltes sans citer un seul révolté. 

En réalité, il tente de nous faire croire que les révolutions se font sans révolutionnaires et que les chaos sont l’annonce des aubes nouvelles. Outre du BHL ou du Debray, Daoud ne lit visiblement rien d’autre. Sans doute par crainte d’être chahuté par les mauvaises ondes de la vérité. Par exemple il n’a pas pris connaissance de «la stratégie du choc» brillamment décrite par Naomie Klein, et il regrette sans rire et amèrement que l’anarchie, la destruction et la guerre civile n’aient pas déjà emporté l’Algérie.

Chercheur, créateur de concept, ce grand penseur nous indique avoir découvert que l’Occident a pour malheur d’avoir voulu incarner la Morale universelle. Sans doute voulait-il parler de l’extermination des Amérindiens, de la traite négrière, des colonisations, de l’utilisation de la bombe atomique sur des populations civiles à Hiroshima et Nagasaki ou encore du nazisme et du fascisme né en Occident ? Sacré Daoud.

Et même lorsqu’il tente de dénoncer le traitement infligé aux migrants en Pologne, comme par instinct, sa plume fait une arabesque et va retrouver son sujet fétiche: l’Algérie. 

On peut en déduire que si les migrants sont mal traités en Pologne, c’est à cause de l’Algérie. Il en est de même d’une chronique sur la Roumanie puisque Daoud est universel. Pour lui, tous les chemins du malheur mènent à l’Algérie.

Aux intellectuels et universitaires qui se sont opposés à ses positions (le mot idées serait flatteur), il répond, en se réfugiant dans un vocabulaire creux comme un tambour, que «c’est au nom de l’anticolonialisme et de l’inquisition qu’on lui interdit de penser». 

3 – Une haine inégalée du «musulman»; une tribune délirante sur des viols de Cologne qui n’ont jamais existé.

Après sa tribune délirante sur des viols de Cologne qui n’ont jamais existé, dans laquelle il présentait l’Arabe comme une sorte d’être génétiquement violeur, les intellectuels qui ont protesté lui auraient organisé un procès stalinien. 

Il annonce même à grand fracas qu’il va quitter la scène, et prendre la porte. Ce qui serait une bonne idée, s’il la laisse ouverte, cela nous fera de l’air. Mais rassurez-vous, il y a le goût d’être sur les planches et celui des droits d’auteur : il revient par la fenêtre. 

4 – Un Zemmour algérien, un indigène alibi

Recyclant les clichés les plus éculés -mais toujours orientalistes- il déverse incessamment une haine inégalée du «musulman». Il a un sens, son engagement dans la guerre du «choc des civilisations», le monstre agité par les forces les plus réactionnaires, celui qui marche main dans la main avec «le grand remplacement».

Il suffit de lire au hasard, avec rage et courage, cette phrase de Daoud, «les derniers colons de ce pays plantaient plus d’arbres que ceux qui l’ont libéré …», oubliant en passant la nature de celui qui tenait la pioche.  Il va jusqu’à regretter l’attitude consensuelle montrée par Jean-Pierre Chevènement lors de son passage à Oran en septembre 2010, et plaide, lui Daoud, la cause des français nostalgiques de «l’Algérie française».

Aidé de son cerveau servile, ce Zemmour algérien affirme contre toute l’Histoire que « c’est la France qui a décolonisé la terre ». Et le peuple algérien n’est pour rien dans la lutte pour une indépendance tombée du ciel colonial, une insulte à la vérité, à la mémoire, à l’histoire, aux universitaires, aux intellectuels. 

Ce concept de la «décolonisation» porté aussi par Daoud K., est, en fait, une ultime manœuvre coloniale. Avec KD nous sommes dans le colonialisme d’outre-tombe. Son projet est clair, son flot de vomi, qui a pour but de flétrir tout ce qui est algérien, doit nous donner à croire que «l’indigène ne peut pas se libérer, on l’a donc décolonisé».

Moment de détente, ou de saine curiosité satisfaite, moi qui croyait pouvoir accéder à des confidences sur son passé « islamiste », j’ai été déçu par ce livre. Aucun signe, aucun mot, aucune confidence sur ses engagements auprès des forces violentes, qu’il qualifie lui-même de terroristes. Cette amnésie est confirmée comme le démontre le livre «Contre-Enquête» (Editions Frantz Fanon) d’Ahmed Ben Saada. KD est passé à autre chose, Allah est oublié.

Jacques-Marie Bourget, journaliste français, et expert de notre monde, le qualifie de «grenouille autopsiée». Pour Jacques-Marie Bourget, Daoud est «le supplétif des pires néoconservateurs français», «l’indigène alibi». Et le grand et vrai écrivain Rachid Boudjedra a cloué le cercueil en le mettant à nu. Pour bien revendiquer son appartenance aux camps des civilisateurs, Daoud joint donc sa voix aux tenants du choc des civilisations… depuis en fait, depuis Mahomet et même avant, le seul but du musulman est de vaincre toute la planète. Ainsi, pour lui, pas de différence entre le sacrifice du militant anticolonial, Ali La Pointe et le tueur toulousain Mohamed Merah. 

Pour bien nourrir les phantasmes et la haine, ce néo harki de la pensée apporte sa contribution: il stigmatise les habitants des quartiers populaires, en s’interrogeant sur «les milliers de Mohammed Merah», qui sont «partout», «dans une salle de bain l’arme au poing», ou quelque part, «debout au bas de l’immeuble». Peut-être Daoud n’a-t-il pas lues les confidences d’Albert Chennouf-Meyer («Abel, mon fils, ma bataille» – Ed. du moment, 2013), père d’Abel, l’une des victimes des tueries de Toulouse? Et, suivant la doctrine et le mode de pensée de ce nouveau philosophe, il est temps de nous poser nous aussi une question : «Combien de Daoud sévissent-ils dans les rédactions des journaux algériens».

Versant dans le tribalisme le plus rétrograde, il appelle de tous ses vœux, dans chaque région, à ne parler autrement qu’en dialecte local. Pour KD, la langue s’écrit « avec l’âme ».  Dans une reptation de serpent, il veut voler ainsi à la rescousse de groupes qui prétendent dynamiter l’Algérie. Comme ces mouvements croupions, et d’extrême droite, qui prétendent défendre (sans doute mieux que Kateb Yacine) la langue et la culture berbère ! Puisqu’il ne lit que Debray et BHL, il n’a pas ouvert le magnifique bouquin de Patricia M.E. Lorcin «Les identités coloniales»… une lecture capable de laver la tête de KD. Au-dedans. Le titre que mérite cette «somme» de Daoud est simple, «Chroniques de l’horreur».

Je n’ai trouvé qu’un point sur lequel on puisse gloser sur du Daoud, c’est quand il écrit «On a détruit les libertés et les libérations acquises après le départ des colons». 

Il est effectivement exact qu’un peuple martyrisé, abandonné dans le concert des nations, trop seul après sa révolution ait commis des erreurs et connu des errances. Il est effectivement exact que l’Algérie se cherche toujours. Mais oublier une guerre civile provoquée par les anciens Frères idéologiques de Daoud, ce n’est pas omettre un détail. Mais ce « lissage » permanent de l’histoire, sa recréation est le carburant qui permet à KD de poursuivre ses livres et chroniques de flagellations des «algériens», de «l’islam», de «l’arabe», «du régime». Sans cette interminable mise à mort, le livre n’aurait que l’épaisseur d’un album à colorier.

Il est drôle, piquant, amusant de retrouver soudain notre KD quand il revient à sa source d’inspiration première, le wahhabisme. Tout cela sur le mode mondain, chic-français, convenable. Notre immense écrivain, notre Hugo à nous a découvert le Qatar et ses vertus, vertes comme le dollar. 

Pour Daoud le Qatar n’est pas ce qu’il est, c’est-à-dire un pays sans Constitution, sans lois, corrupteur et esclavagiste ayant naguère condamné un poète à mort au prétexte qu’il avait souhaité la venue d’un «printemps» à Doha. 

Mais le Qatar, versus BHL, n’est-il pas le prototype d’un islam moderne, compatible avec la démocratie et il distribue des Prix littéraires, organise de généreux colloques. Donc pour KD la monarchie du Qatar, c’est top.  

Je lis : «Le Qatar a réussi à exporter l’image d’un pays où l’on peut dire des choses, où l’on assume les relations internationales même avec Israël sans hypocrisie, où la liberté de culte n’est pas qu’une chasse aux casse-croûte et où les droits de la femme sont les plus respectés dans cette région du monde, la révolution Al Jazeera a fini par « enfoncer » encore plus le reste du monde «arabe» en en soulignant, par contraste, le calendrier moyenâgeux» . Ce propos est outrancier dans un pays, je le répète, où le droit n’existe pas sauf la charia que l’on impose jusque dans le lycée pourtant baptisé Voltaire !

Quel crédit accorder à ce faussaire erratique capable de célébrer Israël, tout en qualifiant cet état de «raciste» et «sans frontières». 

Dans sa posture de penseur couché, il ne veut pas voir le droit international et islamise la cause palestinienne. Il l’arabise, l’islamise à sa façon, et n’irait pas jusqu’à lire les rapports de Goldstone, et de Richard Falk ou tout simplement les livres de Shlomo Sand, Ilan Pappé et ceux du courant israélien des «Nouveaux historiens». Pour Daoud le summum de l’injustice, celle faite aux Palestiniens n’existe pas puisqu’il est impossible d’être «injuste» avec des «arabes, des musulmans ». 

Peut-être, afin d’adoucir son regard, et rien que pour Kamel Daoud, l’Algérie devrait organiser un ghetto type «Gaza» ? 

Sans aucune honte, l’effroyable auteur bas de plafond ose écrire: «Le mort palestinien sera un homme tué lorsqu’il ne sera pas un barbu mort ou un Arabe bombardé». Un passeport pour le crime et bientôt le génocide. Et ce n’est pas parce que dans sa bande Daoud n’est pas seul que l’effet de groupe constitue une excuse. 

Que valent au poids des piges, des cachets et des droits d’auteur les plumitifs que l’on découvre à marée basse, au plus bas de l’humanité, rien d’autre que de la haine. 

Terme ultime de ce parcours sinueux, Kamel Daoud, sans surprise, n’aime pas les «Gilets Jaunes», qu’il réduit à un simple «fantasme putschiste». Un cliché à son image : simpliste.

Outillé de sa plume de flagellation,  il s’est invité par effraction sur la place publique, pour fouetter «les Gilets Jaunes», à côté de ce «grand» intellectuel qui a suggéré qu’on tire à balles réelles sur les manifestants en «gilets jaunes».   Il vient à la rescousse d’un «système», le vrai,  celui qui organise la paupérisation des peuples de France et d’ailleurs.

Cet expert dans l’inversion des rôles et des plateaux télé, à qui il ne reste plus que les «bulletins météo» à commenter,  vient donc «témoigner » qu’en France,  l’oppression, les injustices, les dominations, les souffrances exprimées par les salariés, les chômeurs, les retraités, les femmes isolées créchant avec leurs enfants dans des abris de fortunes, les étudiants sans universités, les sans-logis, les «sans culottes» et toutes les victimes des violences sociales et politiques en France,  sont des privilèges.  

Il ose même travestir le «gilet jaune» en «sticker jaune». Peut-être qu’il faille envoyer la police française, et son savoir-faire,  rétablir l’ordre en Algérie ? Markem, dans une tribune publiée le 1 février 2019, sur «Médiapart», l’a habillé pour longtemps, très longtemps, et rien que d’entrée de jeu: « L’écrivain aboie….. ». 

Le coût n’est pas le même pour celui qui dans sa chronique du jeudi 16 décembre 2010, intitulée «le livret de famille comme constitution», nous précise sa pensée géopolitique : « …les républiques «arabes» sont devenues des monarchies filiales là où les monarchies «arabes» tentent les réformes d’une démocratisation républicaine contrôlée ». Nous ne pouvons que lui être reconnaissant, une fois n’est pas coutume,  de nous avoir exposé le schéma  des « printemps arabes» touchant exclusivement les «républiques arabes» et jamais «les monarchies arabes». 

Dans ma culture berbère universaliste (et non tribale) il existe un mot pour qualifier ce nuisible: «Azrem», le serpent.

Pour aller plus loin sur ce thème, cf :

http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=388:2016-07-01-11-03-37&catid=37:societe&Itemid=75

https://blogs.mediapart.fr/markem/blog/010219/kamel-daoud-le-censeur-de-la-republique-contre-enquete

Ci-joint ses tribunes

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/daoud-gilets-jaunes-le-fantasme-putschiste-06-12-2018-2277134_1913.php

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/kamel-daoud-ce-qu-est-vraiment-un-dictateur-18-01-2019-2286821_1913.php

Pour aller plus loin sur ce thème, cf :

http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=388:2016-07-01-11-03-37&catid=37:societe&Itemid=75

https://blogs.mediapart.fr/markem/blog/010219/kamel-daoud-le-censeur-de-la-republique-contre-enquete

Dans la même veine et le même style de l’auteur, ci-joint par Boualem Snaoui, le portrait d’un autre zébulon algérien, le cachériste hirakiste Said Saadi, ami de BHL

Et Les camps de concentration en Algérie à l’époque coloniale

https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwHNWFzTqkzmcHZbkdsKJTTwhxB?projector=1

Par Boualem Snaoui 

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2 COMMENTAIRES

  1. Que d’encre dépensée pour un si petit personnage.! Et je trouve que c’est calomnier le serpent que le comparer à Kamel Daoud! Ce type est imbuvable et même s’il m’était gratuitement donné de lire un de ses livres je prendrais la précaution de me munir d’un puissant anti vomitif avant de m’y résoudre!

    Ce type vient d’avoir la nationalité française, il devrait y avoir un mouvement de masse pour obtenir qu’il soit déchu de la nationalité algérienne et expulsé vers son pays de coeur . Il n’aura plus de sujet d’éructation et sombrera dans l’oubli.

    • Madame Mahi.
      Je voudrais me réjouir de votre commentaire, en vous disant que lorsqu’on aime, on ne compte pas, y compris la quantité quantité d’encre de badigeonnage des reptiles de la politique qui se disent écrivains pour éclairer notre chemin au moyen d’une bougie, au moment où de l’autre côté on éclaire avec des projecteurs.
      Moi aussi, et je vous assure que c’est la vérité: j’avais une folle envie de vomir, lorsque je me suis coltiné les 464 pages de notre “Azrem”. De temps en temps j’allais piqué une tête dans la piscine, sans masque de plongé, pour me redonner un peu d’énergie, afin d’avaler les indigestes chroniques de notre Hugo à nous.
      Oui, je sais qu’il a accéder à la nationalité française, prononcée par décret le 24 janvier 2020. Elle est insérée dans l’édition du 28 janvier 2020 [n° 23] de cette publication sous la référence : DAOUD (Kamel), né le 17/06/1970 à Mostaganem (Algérie), NAT, 2019X 041176, dép. 99, Dt. 002/362.
      Le plus drôle, c’est sa dernière sortie, rapportée par le journal des emmurés, appelé “liberté”, où officie un caricaturiste, qui est une caricature à lui tout seul, ce danseur du régime de Tel Aviv, est encore plus drôle: il appelle un Président qu’il ne reconnait pas à libérer des prisonniers d’opinions, sans nous dire de quel opinions s’agit-il. Malin, notre héros, il cite trois personnages: un porteur du drapeau de Jacques Bénet, le mécanicien de la politique Rachid de son nom Nekkak (dont le CV en France est consultable sur la toile) et Drareni, dont le portrait vient de remplacer celui de Gilad Shalit sur les murs de la mairie de Paris. Tout un symbole,.
      Vous voyez, Madame Mahi, j’aurais pu faire couler plus d’encre de badigeonnage de notre reptile, cela aurait été plus long.
      Ceci dit, je crois que vous maitrisez largement la théorie de l’évolution, décrite par Darwin et Lamarck, je n’ai rien à vous appendre sur la reptation politique. Vous maîtrisez avec perfection la nature de la production des politiques de “la distribution des bananes dans les manifestations d’Alger”. Je m’apprête à en disserter.
      Mes salutations amicales et anti-pangolin.
      Boualem Snaoui

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