Recevant une délégation de déposants, le président de la commission parlementaire de l’administration et de la justice a mis en cause, le gouvernement Diab, la Banque du Liban et les banques libanaises pour le retard pris dans l’approbation de la loi concernant le contrôle des capitaux devant elle-même être intégrée au plan économique, financier et monétaire du gouvernement.

“L’étude de la loi n’a pris que quelques semaines au sein de la commission de l’administration et de la justice, et elle a été envoyée de la commission le 29/07/21 au secrétariat général du Parlement”, estime le député qui indique qu’à la date du 17 octobre 2019, la Banque du Liban possédait 34 milliards de dollars et plus que 14 milliards aujourd’hui.

Ainsi, selon Georges Adwan, “18 milliards ont été gaspillés, en grande partie, en cartels de contrebande, essence, diesel, nourriture et médicaments”, notant qu’en cas de mise en place d’un contrôle des capitaux, “la majeure partie des déposants aurait obtenu l’intégralité de leurs dépôts, et l’autre partie en aurait obtenu une partie, au lieu de les gaspiller”.

Le parlementaire s’en est également pris à la Banque du Liban et aux banques en général, concernant la manipulation des taux de change, entre taux de change officiel et taux de change déterminé par la BdL, induisant une perte de valeur de 80% des dépôts.

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