Le siège de la Banque du Liban. Crédit Photo: Francois el Bacha, tous droits réservés.
Le siège de la Banque du Liban. Crédit Photo: Francois el Bacha, tous droits réservés.

La Banque du Liban a publié un communiqué qui appelle Facebook, Google et les autres compagnies à supprimer les applications indiquant le taux de change au marché noir de la livre libanaise face au dollar alors que la parité de la livre libanaise face au dollar est à son plus bas historique.

Selon la Banque du Liban, “les prix réels du dollar américain par rapport à la livre libanaise sont celles annoncées chaque jour par la Banque du Liban sur la base du cours actuel sur le marché de la plateforme électronique Sayrafa.

“Les applications qui annoncent les prix sans faire référence à la taille des opérations qui ont conduit à ces prix sont des applications suspectes et illégales. Elles dirigent les marchés et font fluctuer leurs prix jour et nuit et tous les jours de la semaine et pendant les vacances et simultanément comme si le marché parallèle était un marché organisé sous forme de bourse. Derrière ces applications se cachent des intérêts politiques et commerciaux”, accuse la Banque du Liban.

Elle indique ainsi que les autorités judiciaires et sécuritaires ont demandé à faire interrompre le fonctionnement de ces applications mais que la majorité d’entre elles sont localisées en dehors du Liban.

Par conséquent, la BdL demandera aux sociétés hébergeant ces applications de les supprimer et tiendra nommément Google, Facebook ou les autres entreprises comme responsables des dommages infligées. Egalement, la banque centrale exige de ces sociétés la publication unique du taux de change officiel (NDRL 1507 LL/USD) et du taux de sa plateforme Sayrafa.

Cette information intervient alors que la parité de la livre libanaise face au dollar a dépassé ce vendredi 26 novembre au marché noir, le seuil symbolique des 25 000 LL/USD, s’approchant même des 26 000 LL/USD plongeant ainsi à son plus bas historique.

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