Le quotidien Al Joumhouria indique, dans son édition en date du 18 mars, que les autorités américaines et européennes envisagent d’imposer des sanctions économiques aux dirigeants libanais, des mesures désormais considérées comme légitimes, en raison du retard pris dans la mise en place d’un nouveau gouvernement alors que la situation économique continue à se dégrader.

Le journal citerait ainsi les propos d’un diplomate français qui estime que des efforts dans ce sens sont en cours et pourraient porter leurs fruits d’ici 2 semaines.

Ces mesures seraient facilitées par l’accession du président américain Joe Biden au pouvoir, le Liban ayant été précédemment considéré comme un pion pour changer d’équation dans le bras-de-fer face à l’Iran par l’ancien président Donald Trump.

Pour rappel, des sanctions économiques ont déjà été imposées à l’encontre de certains dirigeants libanais, dont Gébran Bassil, gendre du chef de l’état ou encore Ali Hassan Khalil, bras-droit du président de la chambre des députés Nabih Berri. L’imposition de sanctions économiques ont été évoquées à l’encontre du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, selon des sources proches du président américain Joe Biden mais réfutées par l’ambassade américaine au Liban, tout comme à l’encontre du Président de la chambre Nabih Berri et du premier ministre désigné Saad Hariri lui-même.

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