La galerie Alice Mogabgab présente du 30 janvier au 26 décembre 2020

HOUDA KASSATLY
De la fin de la Guerre Civile au Hirak, l’héritage malmené :
architecture, environnement, réfugiés
.

365 photographies

Œuvre engagée. Honorer l’artiste libanaise Houda Kassatly qui, depuis ses débuts en photographie (1978), ne cesse de magnifier l’héritage culturel et écologique libanais malmené, est un acte de foi dans la renaissance du Liban.

Dès 1995, la Galerie Alice Mogabgab – Beyrouth accompagne le travail de l’artiste dans ses nombreux combats contre l’amnésie organisée, contre la corruption dévastatrice, contre les destructions massives du patrimoine qui ont dominé le Liban durant les trois dernières décennies. Si chaque exposition de photographies de Houda Kassatly interroge, dérange, provoque un public longtemps préoccupé par l’euphorie de la reconstruction, son œuvre constitue aujourd’hui un témoignage incontournable, tant sur le plan scientifique que sur le plan artistique.

De la fin de la Guerre Civile au Hirak, l’héritage malmené :
architecture, environnement, réfugiés
.
 En 365 photographies réparties sur 5 expositions tout au long de cette année, Houda Kassatly revient sur les splendeurs architecturales et artisanales de Beyrouth et de Tripoli ; sur les richesses écologiques des régions libanaises les plus éloignées jusqu’au littoral et Dalieh ; sur le drame vécu par les réfugiés palestiniens et syriens dans les camps du Liban.
Les photographies de Houda Kassatly, à l’extérieur comme à l’intérieur, sont dépouillées de tout artifice. L’éclairage naturel préserve la dimension humaine du sujet, que celui-ci soit un paysage, une nature morte ou un portrait. Le cadrage est précis dont il rend évident la beauté. Dans chaque œuvre le moment est suspendu dans le temps, préservant la mémoire du pays, de ses habitants, de ses traditions.

Les 5 expositions :

  • 30 janvier – 21 mars : Dalieh, le rivage menacé.
  • 7 avril – 23 mai : Les camps de réfugiés, l’insoutenable précarité.
  • 9 juin – 25 juillet : Tripoli l’Orientale, ville plurielle.
  • 15 septembre – 31 octobre : Arbres sacrés, arbres sacrifiés.
  • 10 novembre – 26 décembre : Beyrouth, iconographie d’une absence.

Jeudi 30 janvier à 18h00

Lancement de l’année Houda Kassatly à la Galerie Alice Mogabgab – Beyrouth
autour d’une table ronde sur l’héritage malmené, avec la participation de

Dr. Nadine Panayot Haroun modératrice :
Le patrimoine matériel et immatériel
dans ses composantes naturelles et culturelles.

Levon Nordiguian :
Beyrouth et ses demeures.

Dr. Yasmine Makaroun Bou Assaf :
Le travail de Houda Kassatly dans le contexte tripolitain.

Dr. Jad Chaaban :
Destruction de l’environnement, construction de la faillite.

Durée environ 90 minutes, en français.

Houda Kassatly présentera à cette occasion son dernier livre publié aux Editions Al Ayn
De terre et de mains d’homme,
La construction d’une maison à coupoles syrienne.

2019, 240 pages, disponible en version française et en version arabe, prix 25$

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