Les unités de l’armée libanaise ont pénétré ce jeudi, dans le camp palestinien de Mieh Mieh à proximité de la ville de Saïda au Sud Liban, à la demande des autorités palestiniennes.
Une centaine de militaires libanais aurait notamment investi quartier général du comité conjoint inter-palestinien sur la sécurité du camp mais resteraient en dehors des zones de l’UNRWA.
Les entrées et les sorties du camp palestinien feraient également l’objet d’une surveillance accrue avec l’arrivée de renforts militaires.
Cette opération militaire fait suite à de graves incidents ce lundi et ce mardi entre le mouvement Fatah du Président Palestinien Mahmoud Abbas et le groupe islamique Ansarallah qui auraient notamment détruit le quartier général des forces en charge de la sécurité de ce camp. 2 membres des forces de sécurité palestiniennes auraient été tués ainsi que 20 autres blessés.
Il s’agirait pour les forces de sécurité libanaise de rassurer les résidents du camp et d’empêcher toute déstabilisation sécuritaire, alors que les forces de sécurité palestiniennes se seraient retirées des rues afin d’éviter toute nouvelle fusillade.
Pour rappel, en vertu des accords du Caire signé en 1969, il est interdit à l’armée libanaise de pénétrer dans les camps palestiniens. Il revient à l’autorité palestinienne d’assurer la sécurité des 12 camps que compte officiellement le Liban.
En dépit de l’abrogation de ces accords en 1987, les
autorités libanaises continuent à considérer que la sécurité de ces camps palestiniens
se doit être assurée par les forces palestiniennes. Beyrouth se réserve
cependant le droit d’intervenir en cas de menace sécuritaire. C’était notamment
le cas en 2007 lors de l’intervention de l’Armée Libanaise contre le camp
palestinien de Nahr Bared tombé sous le contrôle du groupe terroriste de Fatah
al Islam. Les affrontements avaient débuté par l’attaque d’une position de l’Armée
Libanaise par le groupe terroriste.
Les combats s’étaient soldés par la quasi-destruction de ce camp qui comptait
jusqu’à 31 000 réfugiés avant les combats et par la mort de 427 personnes
dont 163 militaires libanais.
il faut desarmer ces refugies en tant que le territoire est protege par l’armee Libanaises et ils sont sujet a des accrochages continues qui troublent la securitee du peuple Libanais qui as le droit a vivre paisiblement sans affaires de gangsters dans notre pay ou tout le monde doit etre soumis aux regelements generales du gouvernement,