Certains “penseurs” conseillent aux dirigeants libanais de se tourner  vers l’Orient et de tourner le dos à l’Occident. Ces “leaders” politiques veulent que le pays prenne le chemin de la Syrie, de l’Iraq, de l’Iran et de la Chine et fasse la guerre à l’Occident, à l’Arabie Saoudite, aux pays arabes du Golfe, à l’Europe et surtout aux États-Unis. Et en même temps,  ces mêmes “leaders” veulent que le Liban se tourne vers le FMI et la Banque mondiale pour sauver le pays de la faillite. Et en plus, ils veulent poser des conditions aux  bailleurs de fonds du Liban. Soit qu’ils nous prennent pour des idiots soit qu’ils sont tombés dans la folie des grandeurs. 

D’autres penseurs sont plus pragmatiques. Ils savent très bien que le Liban ne peut être sauvé de la faillite sans l’aide des États-Unis, du FMI et de la Banque mondiale. Ceux-ci  ne peuvent pas faire l’aumône à une classe politique corrompue qui ne se soucie que de se remplir les poches au détriment des intérêts et du bonheur des Libanais. Les bailleurs de fonds ne veulent pas jeter leur argent par la fenêtre. Ils veulent contrôler toutes les dépenses faites sur des projets  qui rendent la vie des gens plus facile. La classe politique corrompue n’a rien à gagner de cette approche des solutions à apporter aux problèmes économiques  et financiers du Liban.

A mon avis, il faut que le Liban reste à égale distance de l’Orient et de l’Occident. En 1943, les leaders de l’indépendance s’étaient entendus sur la formule : “Ni Orient ni Occident.” Seul le respect de ce slogan peut sauver la formule libanaise. Sinon, l’idée du Liban fédéral finira par faire son chemin. Une solution plus radicale verrait le jour à  savoir la partition du Liban. 

Messieurs les “responsables” de l’avenir du pays, cessez de jouer avec le feu. Vous risquez de vous brûler et de brûler en même temps le pays.

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