Nouveau coup de massue des pays et organisations donatrices du programme d’aide économique au Liban, ils estiment en effet que les réformes actuelles entreprises par les autorités libanaises sont insuffisantes, indique le journal Al Joumhouria.

La France et la Banque Mondiale ne seraient en effet pas convaincues par les initiatives prises par le Gouvernement Libanais, indique le quotidien. Ils accuseraient les autorités de “tente de contourner les réformes par de grands titres” sans toutefois une action marquante dans le domaine.

La France aurait également refusé la visite d’un haut responsable libanais à Paris pour discuter d’investissements et d’affaires économiques. Les autorités françaises estiment que cette visite devrait être liée à la démonstration de de véritables réformes préalables.

Pour rappel, l’aide économique décidée dans le programme d’aide CEDRE est conditionnée à l’application d’un certain nombre de réformes économiques, fiscales et monétaires visant à réduire le déficit public qui atteint plus de 150% du PIB, à relancer la croissance économique et diminuer le taux de chômage qui atteindrait 46% de la population active, alors que le Liban était en quasi cessation de paiement jusqu’à la formation du gouvernement Hariri III en février 2019.

L’annonce de la formation du cabinet s’était accompagné de l’obtention d’un achat massif d’obligations libanaises par le Qatar et l’Arabie Saoudite, ces fonds servant à financer les administrations publiques libanaises jusqu’à la mise en oeuvre du programme de réforme.

Cependant, la lenteur de la mise en place de ces réformes risque de mettre à mal l’obtention de l’aide économique de 11 milliards de dollars – essentiellement sous forme de prêts à taux bonifiés – décidée lors de la conférence CEDRE.

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