Le Ministre de l'intérieur Mohammed Fahmi. Crédit photo: NNA
Le Ministre sortant de l'intérieur Mohammed Fahmi. Crédit photo: NNA

Le ministère de l’intérieur a annoncé que le Liban va mettre en place un confinement total à l’exception de l’aéroport international de Beyrouth du 21 août au 6 septembre suite à l’importante hausse du nombre de personnes contaminé par le coronavirus COVID-19.

le communiqué dénonce le non-respect par de nombreuses personnes des mesures de distanciation nécessaires à adopter face à l’épidémie et aux exigences de l’intérêt public.

Différents lieux publics seront ainsi fermés du 21 août à 6h du matin jusqu’au 7 septembre. Il s’agit notamment des institutions privées, des marchés, des centres commerciaux, de la corniche maritime, des installations touristiques, terrains de sport intérieurs et extérieurs, piscines publiques et privées extérieures et intérieures, cafés, restaurants, clubs et discothèques, aires de jeux pour enfants, cabarets, centres de jeux électroniques et tout type de lieu de rassemblement.
Il y a également des interdictions de sortir “dans les rues et les routes” entre 18h du soir et 6h du matin tous les jours sauf en cas d’urgence.

Sont exclues pour l’heure, les personnes étant impliquées dans les travaux de restauration ou de l’enlèvement des gravats, la distribution de l’aide et aux travaux de secours dans les quartiers touchés par l’explosion du port de Beyrouth.

Également exclus, les fonctionnaires des institutions publiques qui ouvrent leurs portes durant les heures officielles de travail. Il s’agira alors aux ministres compétents de déterminer la répartition du personnel à condition que le pourcentage ne dépasse pas 50 % du nombre total des employés.

Le personnel des agences sécuritaires, du secteur de la santé publique, du port et de l’aéroport, de la Croix-Rouge Libanaise, de la protection civile, des pompiers, des ambulanciers, du corps diplomatique ou des médias ainsi que ceux qui travaillent au sein de centres de distribution de carburant, la direction générale de la présidence de la république, du parlement, la présidence du conseil des ministres, d’Ogero, d’électricité du Liban et des différentes entreprises jugées indispensables ne sont pas concernés par ces interdictions