Le Hezbollah serait intervenu ce vendredi pour tenter de débloquer le processus de formation du gouvernement qui était attendu hier, suite aux demandes du député Talal Arslan d’obtenir pour le Parti Démocratique Libanais 2 portefeuilles druzes et également celles du mouvement Marada et du PSNS qui en souhaiterait de même.

Cette intervention serait motivée par le caractère de plus en plus critique que prend la crise économique et politique au Pays des Cèdres suite aux rumeurs faisant état d’un nouvel abaissement des notes des obligations libanaises par les agences de notation internationales au niveau de défaut en cas de nouveau swap de celles, pour un montant de 1.2 milliards de dollars, arrivant à maturité en mars prochain.

Le Premier Ministre désigné depuis le 19 décembre dernier, Hassan Diab, successeur de Saad Hariri, démissionnaire depuis le 29 octobre 2019, avait proposé la constitution d’un cabinet réduit à 18 membres, essentiellement un cabinet d’experts. Cette formule a cependant fait l’objet d’un refus de la part des partis politiques qui le soutiennent puis d’un compromis au sujet de certains ministères pour permettre la formation d’un gouvernement techno-politique.

Selon les informations actuelles, le Hezbollah serait ainsi en discussion avec le mouvement Marada, le député Talal Arslan et le Parti Social Nationaliste Syrien pour tenter une médiation. Pour l’heure cependant, aucune solution n’a été proposée, sauf d’augmenter le nombre de ministres du prochain cabinet, chose refusée par le Premier Ministre Hassan Diab.

Cette approche serait également souhaitée par le Courant Patriotique Libre (CPL) qui estime que 20 ou 24 ministères pourrait résoudre le problème actuel.

Également, le Patriarche de l’Eglise Grecque Catholique serait intervenu pour obtenir non plus 1 ministre au sein de la prochain équipe mais 2.

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