Après les fermes de Taanayel et les marécages d’Ammiq, nous vous proposons ce samedi de nous rendre, toujours dans la Békaa Ouest, dans le vignoble et les caves de Château Kefraya, pour une pause à la fois rupestre, lucide et gourmande.
A l’origine du vignoble, un château moderne, érigé sur un Tell Romain, c’est à dire une colline artificielle, à 1000 mètres d’attitude dès 1946 par le fondateur de la société Château Kefraya Michel de Bustros. On y retrouve aujourd’hui des traces anciennes d’occupation, dont des hypogés de l’époque romano-byzantine. Les premières vignes suivront rapidement, dès 1951, sur une superficie de 9 hectares pour occuper aujourd’hui 430 hectares de terres.
Le château de Kefraya
D’abord vendant sa production de raisins de qualité, à d’autres producteurs de vin de la région, Michel de Bustros envisagera rapidement la construction de son propre château. Cela sera chose faite en 1978, alors que la guerre civile fait rage au Liban, avec l’aide d’une société française spécialité. La première cuvée sera proposée à la vente dès 1979.
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Aujourd’hui, Château Kefraya constitue l’un des meilleurs producteurs de vin libanais, avec de nombreux prix gagnés à l’étranger et une gamme de produits complets. Les lieux comptent également un restaurant de qualité, le Relais Dionysos, et la visite des caves – notamment de la salle des trésors ou sont conservés les meilleurs et les plus vieux vins – est possible sur demande. Enfin, après un bon déjeuner bien arrosé, une promenade digestive s’impose, direction le site archéologique de Dahr el Moghr en plein coeur du vignoble, il s’agit de voir les fameuses hypogées, c’est à dire des tombes creusées dans la roche.
La cave de Kefraya
Les hypogées du site archéologique de Dahr el Moghr
Pour s’y rendre
Attention, l’abus d’alcool est nocif à la santé.